Bonjour à tous !
Dans cet article, je vais partager avec vous 7 conseils pour diminuer les ballonnements et garder un ventre plat durablement.
J’ai voulu aborder le sujet car c’est encore quelque chose de très tabou malgré le fait que beaucoup de personnes soient concernées.
Les ballonnements, ce n’est pas juste avoir un ventre gonflé
Cela peut aussi être source de douleurs chroniques lorsque le problème commence à prendre une grande ampleur.
👉 Si vous souhaitez emporter avec vous toutes les solutions abordées dans cet article, je vous mets à disposition un livret gratuit qui reprend toutes les références données. Cliquez ci-dessous pour le télécharger :
Les ballonnements, ce n’est pas très glamour, je vous l’accorde ! Mais qu’on se l’avoue, cela nous concerne tous à un certain niveau. Peut-être que vous avez des ballonnements après avoir mangé un repas bien copieux. Ou peut-être que vous avez des ballonnements après avoir mangé tout court. Et qu’aujourd’hui, vous ne savez même plus quoi manger pour vous épargner ces symptômes désagréables !
Il va sans dire que les ballonnements sont non seulement embarrassants et inconfortables, mais à terme, ils peuvent aussi affecter la santé émotionnelle. Et c’est tout à fait compréhensible. Quand tu t’efforces de bien manger, et que tu te retrouves quand même avec un ventre gonflé sans savoir pourquoi, il y a de quoi déprimer !
Donc ce n’est pas juste une question d’inconfort.
Retrouver un ventre plat peut sérieusement devenir une obsession !
Le danger, c’est quand vous commencez à éliminer de nombreuses catégories d’aliments dans votre alimentation et que vous finissez par ne plus rien manger par peur des effets que cela pourrait avoir sur votre corps. Cela peut aussi dégénérer sur des troubles plus graves de type orthorexie où manger sain devient littéralement une obsession.
Si vous vous reconnaissez dans certaines phrases que je viens de dire, je vous rassure : vous êtes normal(e) et vous faites juste partie de ces gens très sensibles qui doivent être plus vigilants à ce sujet. Bien sûr, si vos troubles sont chroniques et durent depuis des années, ou si vous avez un TCA, je vous invite à consulter sans plus attendre. Dans tous les cas, sachez que des études scientifiques ont mis en lumière comment la « santé du ventre » et la santé mentale pouvaient s’impacter mutuellement donc il y a toujours les deux aspects à traiter en cas de troubles digestifs.
On le voit notamment avec le syndrome de l’intestin irritable : la plupart des personnes qui en souffrent peuvent également avoir des troubles de l’anxiété, voire même entrer en dépression. (1)
Si cela peut également vous rassurer, j’ai été concernée par ce genre de troubles digestifs car j’ai le syndrome du côlon irritable. Et je le serais toujours aujourd’hui si je ne faisais pas les bons choix dans mon assiette et que je n’avais pas appris à gérer mes émotions ! La bonne nouvelle, c’est qu’il y a véritablement des choses qui marchent pour soulager les ballonnements. Certaines solutions que je vais vous partager par la suite vont donner des résultats probants très rapidement, d’autres vont prendre peut-être un peu plus de temps. Mais soyez rassurés que tout ce que je vais vous donner va vous aider à gagner en mieux-être.
Parenthèse : Je ne vais pas vous parler ici de gérer votre stress… le stress a bon dos et je pense que vous avez entendu ce conseil de partout ! Malgré tout, il faut quand même savoir que le stress peut accentuer les ballonnements, mais aussi vous faire prendre du poids (c’est physiologique). La raison est simple : le stress entraîne la production de cortisol, une hormone qui vous incite entre autres à manger des aliments gras, sucrés, caloriques, peu digestes et peu nutritifs pour tenter de combler le stress présent. (2, 3) Remonter à la cause de ce stress pourrait donc vous aider. En tous cas, c’est une piste à ne pas oublier !
Parenthèse fermée. Passons maintenant aux 7 conseils que vous allez pouvoir mettre en place dès à présent.
Conseil n°1 : Dépister les intolérances alimentaires
Si vos ballonnements s’accompagnent :
- de maux de ventre,
- de troubles du transit,
- et globalement de difficultés à digérer,
Je vous recommande de tester vos intolérances alimentaires. Pour cela, vous avez 2 options. La première solution est la plus rapide, mais c’est aussi la plus chère.
Des laboratoires comme ImuPro dépistent les intolérances par dosage des IgG (des anticorps qui augmentent en cas de réaction inflammatoire face à des aliments spécifiques). Concrètement, une simple prise de sang permet de les détecter ! Seulement, il faut compter de 300€ à plus de 500€ ce genre de tests, en fonction du nombre d’aliments que vous voulez faire tester.
La deuxième solution, c’est de tenir un journal de bord de ce que vous mangez et de noter comment votre corps réagit à ces aliments (par exemple, flocons d’avoine : ventre qui gonfle +/- douleurs, pomme : plaques rouges…). L’inconvénient de cette méthode, c’est qu’elle vous prendra plus de temps.
Conseil n°2 : Rester simple dans la composition des repas
Un intestin fragile n’aime pas quand il y a trop de molécules différentes à digérer en même temps.
Si vous avez une digestion particulièrement fragile, je vous conseille d’associer 3 aliments différents maximum au sein d’un même repas. Évitez les grandes salades de type « buddha bowl » qui mélangent du cru, du cuit, des légumineuses, des fruits, des graines, etc. C’est très sain, mais ça peut aussi être très lourd à digérer ! Donc restez basique jusqu’à ce que vos symptômes s’améliorent.
Conseil n°3 : Ne pas s’affoler sur les quantités !
Je ne parle pas des calories, mais bien des quantités. Autrement dit, je ne vous conseille pas de manger moins, mais de manger moins volumineux. Si vous êtes souvent ballonné(e) après les repas, c’est peut-être que – tout simplement – vous mangez de trop grandes quantités.
C’est malheureusement un vice que l’on utilise dans la restriction alimentaire (régime, TCA…) pour manger en gardant le contrôle de ses calories. On se fait de grosses assiettes de salade, de légumes… très pauvres en calories pour se donner l’illusion qu’on mange beaucoup. Le problème, c’est que l’excès de quantités peut ballonner !
Cela vaut le coup d’intégrer des aliments plus denses en (bonnes) calories et de réduire les portions. J’ai le cas de plusieurs patientes qui se sont senties mieux après avoir réintégré des pâtes dans les quantités qui leur correspondent, et par ailleurs qui ont diminué les quantités de légumes.
Rééquilibrez les portions de votre assiette en mettant un peu moins de salade et ajoutez un peu plus de boulgour, de riz et de bonnes matières grasses (ex. huile d’olive vierge de première pression à froid).
Conseil n°4 : Éviter les fruits après les repas
On rappelle souvent qu’il vaut mieux manger les fruits riches en eau – comme le melon, la pastèque ou la papaye – au début ou en dehors des repas.
Personnellement, je vous suggère de suivre ce conseil quel que soit le fruit. Presque tous se digèrent beaucoup plus rapidement que le reste.
Conseil n°5 : Réguler son transit et prévenir la constipation
Avoir un bon transit et prévenir la constipation permet d’éviter l’accumulation des gaz dans l’intestin. C’est l’allié du ventre plat !
Pour cela, veillez à avoir une alimentation riche en fibres. Mais pas n’importe lesquelles ! Certaines fibres peuvent accentuer les ballonnements : c’est le cas de certaines fibres solubles qu’on retrouve dans une majorité de fruits et dans certaines céréales comme l’avoine ou le seigle.
Vous trouverez, en revanche, des fibres insolubles dans les céréales complètes comme le blé ou l’épeautre. Celles-ci vont avoir tendance à accélérer le transit. Attention : en excès, elles peuvent irriter la paroi intestinale.
Conseil n°6 : Faire une détox douce
Pour détoxifier votre corps en douceur, dans le cadre d’une alimentation saine, je vous conseille 3 compléments alimentaires qui vont vous permettre de procéder à une détox douce :
- La chlorelle : cette algue purifie l’intestin, nettoie l’organisme en douceur, aide à éliminer les toxines et les métaux lourds, et facilite le transit intestinal (4) ;
- Le triphala : cette plante ayurvédique associe 3 fruits (amalaki, haritaki, bibhitaki) qui agissent en synergie pour réguler le transit, détoxifier le foie et pourraient même faciliter la perte de poids (5) ;
Ces deux compléments pris ensemble sont les alliés d’un bon transit ! Essayez et vous m’en direz des nouvelles.
- Le charbon actif : il absorbe les toxines, les gaz… bref, tout ce qui se balade dans l’intestin (6) ! Attention à espacer la prise de charbon de minimum 2 heures de la prise de médicaments ou de repas car il absorbe vraiment TOUT !
Conseil n°7 : Faire une cure de probiotiques
Les ballonnements peuvent être la conséquence d’une flore intestinale déséquilibrée. Quand les bactéries pathogènes prennent le dessus sur les « bonnes bactéries », alors peuvent apparaître des troubles digestifs variés.
Dans ce cas, trouver des probiotiques qui conviennent à votre microbiote pourrait faire une grande différence ! Les probiotiques, c’est un peu plus du cas par cas. Il faut parfois en tester plusieurs avant de trouver la bonne formule qui nous convient.
Mais je vous garantis qu’une fois que vous avez trouvé les probiotiques faits pour vous, vous éliminez les ballonnements et vous pouvez dire adieu à la constipation !
Je recommande systématiquement les probiotiques Microbiote & Nombril de la marque Atelier Nubio (une marque que j’adore).
J’espère que cet article vous a plu et que vous allez pouvoir mettre en place des actions dès à présent pour améliorer votre confort digestif.
Je vous retrouve tout bientôt dans un nouvel article. Prenez soin de vous.
Claire
Sources :
[1] Gracie DJ, Hamlin PJ, Ford AC. The influence of the brain-gut axis in inflammatory bowel disease and possible implications for treatment. Lancet Gastroenterol Hepatol. 2019 Aug;4(8):632-642. doi: 10.1016/S2468-1253(19)30089-5. Epub 2019 May 20. PMID: 31122802.
[2] Geiker NRW, Astrup A, Hjorth MF, Sjödin A, Pijls L, Markus CR. Does stress influence sleep patterns, food intake, weight gain, abdominal obesity and weight loss interventions and vice versa? Obes Rev. 2018 Jan;19(1):81-97. doi: 10.1111/obr.12603. Epub 2017 Aug 28. PMID: 28849612.
[3] Torres SJ, Nowson CA. Relationship between stress, eating behavior, and obesity. Nutrition. 2007 Nov-Dec;23(11-12):887-94. doi: 10.1016/j.nut.2007.08.008. Epub 2007 Sep 17. PMID: 17869482.
[4] Merino JJ, Parmigiani-Izquierdo JM, Toledano Gasca A, Cabaña-Muñoz ME. The Long-Term Algae Extract (Chlorella and Fucus sp) and Aminosulphurate Supplementation Modulate SOD-1 Activity and Decrease Heavy Metals (Hg++, Sn) Levels in Patients with Long-Term Dental Titanium Implants and Amalgam Fillings Restorations. Antioxidants (Basel). 2019 Apr 16;8(4):101. doi: 10.3390/antiox8040101. PMID: 31014007; PMCID: PMC6523211.
[5] Ahmed S, Ding X, Sharma A. Exploring scientific validation of Triphala Rasayana in ayurveda as a source of rejuvenation for contemporary healthcare: An update. J Ethnopharmacol. 2021 Jun 12;273:113829. doi: 10.1016/j.jep.2021.113829. Epub 2021 Jan 17. PMID: 33465446.
[6] Hoegberg LCG, Shepherd G, Wood DM, Johnson J, Hoffman RS, Caravati EM, Chan WL, Smith SW, Olson KR, Gosselin S. Systematic review on the use of activated charcoal for gastrointestinal decontamination following acute oral overdose. Clin Toxicol (Phila). 2021 Dec;59(12):1196-1227. doi: 10.1080/15563650.2021.1961144. Epub 2021 Aug 23. PMID: 34424785.
0 commentaires