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Booster sa thyroïde par l’alimentation et les plantes

par | Mar 22, 2023 | Blog, Santé | 0 commentaires

Bonjour à tous. Aujourd’hui, nous allons parler de notre glande thyroïde, et plus particulièrement, de l’hypothyroïdie qui est un dérèglement de la glande thyroïde qui cause le ralentissement de son activité. Dans cet article, je vais vous énumérer les différents symptômes qui pourraient vous mettre la puce à l’oreille quant à l’éventuelle présence d’une hypothyroïdie. Vous connaîtrez les différents cas qui peuvent montrer une hypothyroïdie et je vous expliquerai pourquoi on passe à côté de beaucoup de diagnostics.

Je partagerai avec vous l’alimentation que je vous préconise si vous êtes atteints d’hypothyroïdie, ainsi que les vitamines, minéraux et oligo-éléments indispensables à l’activité thyroïdienne. Je vous donnerai aussi des noms de plantes réputées pour leur activité pro-thyroïdienne, donc qui a tendance à booster la thyroïde pour vous aider à enrayer vos symptômes d’hypothyroïdie. On parlera également d’hygiène de vie, de stress, de sommeil et de perturbateurs endocriniens car ils peuvent tous impacter la bonne régulation de la glande thyroïde.

Avant de commencer cet article, je tiens à vous informer que le Guide de l’Hypothyroïdie est désormais disponible. Vous pouvez vous le procurer en cliquant sur ce lien. J’ai tiré énormément d’informations de ce guide pour écrire cet article mais inévitablement, je ne peux pas aller autant dans le détail dans un article que dans le guide.

Si vous êtes concernés par l’hypothyroïdie, que ce soit depuis récemment ou depuis des années, que ce soit une hypothyroïdie passagère ou durable, ou même qu’il s’agisse de l’hypothyroïdie d’Hashimoto qui est une hypothyroïdie auto-immune, cet ebook vous apportera toutes les connaissances nécessaires pour stimuler naturellement votre glande thyroïde grâce à une alimentation adaptée, quelques compléments alimentaires et des plantes médicinales afin d’enrayer vos symptômes.

Qu’est-ce que la thyroïde ?

La thyroïde est un organe à la forme d’un papillon localisé dans le cou ; elle se sépare en deux lobes (droit et gauche). Cette glande fait partie du système endocrinien et produit les hormones thyroïdiennes, responsables de l’activité de notre métabolisme. Le bon fonctionnement de notre glande thyroïde est déterminant pour la production d’énergie, l’équilibre hormonal, la digestion, la circulation sanguine, le système immunitaire et bien d’autres choses encore.

Les hormones sécrétées par la thyroïde sont :

  • la T4 : forme inactive produit à 75-80%,
  • la T3 : forme active produite à 20-25%.

La grande majorité de la T4 se convertit en T3 au moyen d’une enzyme. Cette conversion se fait principalement dans le foie et les reins. Les valeurs normales (qui peuvent varier selon les laboratoires) se situent entre 12,0 et 22,0 pmol/l pour la T4 et entre 3,1 et 6,8 pmol/l pour la T3. Ces deux hormones sont régulées par un phénomène de rétrocontrôle qui fait varier la libération de TSH, une hormone produite par l’hypophyse et chargée de stimuler la production de T4 et T3.

En cas d’hypothyroïdie, lorsqu’il n’y a pas assez de T4 et T3 dans le sang, la TSH va s’élever pour ordonner à la glande thyroïde d’en produire davantage. Au contraire, en cas d’hyperthyroïdie, s’il y a trop de T4 et T3 dans le sang, l’hypophyse va diminuer la quantité de TSH libérée pour arrêter de stimuler la thyroïde et faire en sorte que les hormones thyroïdiennes reviennent à la normale. La TSH varie entre 0,3 et 4,2 mUI/l selon les normes des laboratoires. Cependant, il a été constaté que les patients en bonne santé n’ayant aucun symptômes de dysfonctionnement thyroïdien conservent une TSH entre 0,4 et 2,5 mUI/l. Une TSH supérieure devrait donc inciter à approfondir le diagnostic.

Sur le plan énergétique :

La thyroïde se situe au niveau du chakra de la gorge (Vishuddha en Sanskrit), le lieu de l’expression de soi, de la façon dont nous nous positionnons face à l’extérieur. Ce chakra est équilibré lorsque nous savons exprimer clairement ce que nous sommes, si nous sommes conscients de notre mission sur Terre et si nous sommes connectés à nos ressentis intérieurs.

C’est le chakra de la communication, de la vérité intérieure et de l’épanouissement. Il établit le lien entre les chakras d’ancrage (dits inférieurs) et les chakras spirituels (dits supérieurs). Le chakra de la gorge est étroitement lié à nos émotions et nous invite à travailler notre détachement, notre lâcher prise pour établir la paix intérieure.

Symptômes de l’hypothyroïdie

Les symptômes sont très variés et dépendent d’une personne à l’autre. Vous pouvez ne pas présenter tous les symptômes.

  • Prise de poids ou difficulté à en perdre
  • Fatigue, réveil difficile même après une nuit de sommeil
  • Perte de cheveux ou du tiers externe du sourcil (symptôme typique)
  • Constipation, troubles digestifs
  • Perte d’appétit
  • Compulsion sur le sucre et/ou les féculents
  • Augmentation des triglycérides et du cholestérol
  • Candidose chronique
  • Troubles du sommeil
  • Frilosité et/ou température corporelle inférieure à 36,5°C
  • Picotements dans les mains et les pieds
  • Rythme cardiaque faible
  • Troubles du cycle chez la femme +/- avec aménorrhée, dysménorrhée
  • Diminution de la libido
  • Augmentation du cholestérol
  • Perte de mémoire et problèmes de concentration
  • Faiblesse immunitaire
  • Irritabilité, sautes d’humeur voire dépression

Les origines d’un dérèglement thyroïdien

Plusieurs tableaux cliniques sont possibles. Toutes les informations détaillées sont disponibles dans le Guide de l’Hypothyroïdie. En revanche, je vais vous lister ces différents tableaux cliniques. Ce ne sont pas les seuls qui existent mais ce sont les plus fréquents.

  • Manque de T4 et de T3

La glande thyroïde ne produit pas assez d’hormones thyroïdiennes. On se retrouve typiquement avec une TSH élevée.

  • Manque de T3, T4 normale

La conversion de T4 en T3 ne se fait pas correctement. La glande thyroïde produit effectivement les hormones mais on remarque une T4 normale et une T3 basse.

  • RT3 élevée

Cela se manifeste quand la T4 se convertit en RT3 au lieu de la T3. Dans ce cas, on peut doser une RT3 élevée et une T3 basse malgré une T4 normale. Ce profil est courant chez les personnes :

  • atteintes de stress chronique : l’excès de cortisol augmente la RT3,
  • atteintes de fatigue surrénale, pouvant avoir fait un burnout,
  • en restriction alimentaire et/ou cognitive (ex : anorexie mentale),
  • faisant du sport en excès.

Comme je l’ai mentionné, je ne rentre pas dans les détails du déséquilibre hormonal que cela engendre dans le système endocrinien, ni dans les traitements. Toutes ces infos sont dans le Guide de l’hypothyroïdie.

  • TSH, T4 et T3 normales

Les T4 et T3 sont toutes les deux présentes en quantités suffisantes. La TSH est, elle aussi, dans la norme. Cependant, la T3 ne parvient pas à pénétrer correctement les cellules.

Dans ce tableau clinique, malgré une TSH, une T3 et une T4 toutes dans les normes, vous ressentez encore des symptômes de l’hypothyroïdie. C’est possible en cas de carences vitaminiques et/ou minérales ou encore d’un déséquilibre hormonal (ex : manque de cortisol).

Pourquoi je vous cite tous ces tableaux cliniques ? Parce que vous n’allez pas traiter votre hypothyroïdie de la même façon. La plupart du temps, on prescrit du Levothyrox aux patients mais il se peut que, même sous Levothyrox, vous ayez toujours des symptômes voire que vos symptômes aient empiré.

Cas particuliers :

  • Présence d’anticorps antithyroïdiens (anti-TPO et anti-TG)

En présence d’anticorps, vous êtes probablement dans le cas d’une hypothyroïdie d’Hashimoto, une forme d’hypothyroïdie auto-immune dans laquelle le corps se retourne contre lui-même et se met à attaquer la glande thyroïde.

  • Synthèse de bêta-HCG

Si vous êtes une femme en période de grossesse, la synthèse de bêta-HCG (une hormone de grossesse TSH-like) peut fortement diminuer la production de T4 et T3. En parallèle, le besoin en hormones thyroïdiennes, en iode et en tyrosine augmentent afin de permettre la croissance du fœtus.

  • Prise de la pilule contraceptive

L‘excès d’œstrogènes tend à ralentir l’activité de la thyroïde.

Comment stimuler sa thyroïde par l’alimentation ?

Il est possible de stimuler l’activité thyroïdienne en apportant les cofacteurs dont la thyroïde a besoin, notamment par l’alimentation. Avant d’étudier les micronutriments indispensables au bon fonctionnement de la thyroïde, voici un bref rappel sur les macronutriments.

On dit oui aux glucides !

N’oubliez pas que vos cellules se nourrissent de glucose – c’est leur carburant principal. Les glucides agissent en faveur de l’activité thyroïdienne car ils stimulent la conversion de l’hormone T4 en hormone T3. Pour autant, les glucides ne sont pas tous égaux et il est nécessaire de bien les choisir. 

Les légumes racines et les fruits frais sont d’excellentes sources de glucides, de même que les céréales complètes et le riz. Quant au pain au levain naturel, il représente une source considérable de probiotiques garants d’une flore intestinale en bonne santé et de la lutte contre les phénomènes inflammatoires (contrairement au pain à la levure).

Les acides gras saturés ne sont pas à fuir

Les acides gras saturés ne sont pas tous mauvais pour notre santé… En réalité, tout dépend d’où ils proviennent (ceux de la viande d’animaux nourris à l’herbe auraient des effets bénéfiques sur la thyroïde).

En outre, l’huile de coco a des propriétés pro-thyroïdiennes et s’emploie facilement en cuisine et en pâtisserie ; elle résiste aux hautes températures. En plus de ses vertus sur le métabolisme, elle possède également des vertus antifongiques, en particulier contre le Candida albicans responsable de nombreux troubles digestifs.

Zoom sur les fameux oméga-3 :

Il est dans votre intérêt d’intégrer des lipides à chaque repas. Les oméga-3 sont connus pour leur activité anti-inflammatoire. Le ratio oméga-6/oméga-3 dans notre corps devrait se situer entre 1:1 et 4:1 alors que la grande majorité d’entre nous consomment excessivement des oméga-6. Par ailleurs, les oméga-3 sont des acides gras dits essentiels, ce qui signifie que votre organisme ne peut pas les fabriquer lui-même. Vous devez donc les apporter par votre alimentation. Il y en a trois :

  • l’acide alpha-linolénique ou ALA (sources : noix, amandes, graines de chanvre, lin, chia, courge + leurs huiles respectives et l’huile de cameline)
  • l’EPA et le DHA (poissons gras : saumon, truite, sardine, maquereau, anchois, hareng, thon…).

Votre corps peut convertir de l’EPA et du DHA à partir de l’ALA. Pour l’EPA, la synthèse ne devrait pas poser problème. En revanche, selon les rapports de l’ANSES, il se trouve que le corps ne peut pas synthétiser du DHA en quantité suffisante, même en présence d’ALA. Sachant que l’apport recommandé en EPA et DHA par l’ANSES est de 250 mg, je vous conseille d’avoir recours à une supplémentation.

Des protéines complètes

Un apport suffisant en protéines est essentiel pour avoir une activité thyroïdienne optimale. Notre besoin oscille entre 1 et 2g par kg de poids de corps par jour. Il passe de 1,8 à 2,2g par kg de poids de corps si vous êtes sportif(ve).

Un super-aliment très intéressant pour la santé de votre thyroïde et de votre intestin est le bouillon d’os. C’est une mine d’or de collagène – il exerce une activité anti-inflammatoire, répare la muqueuse intestinale et réduit sa porosité. Notez que si j’insiste autant sur l’importance d’adopter une alimentation anti-inflammatoire, c’est parce que l’inflammation diminue la conversion de T4 inactive en T3 active.

Ce qu’il faut éviter :

  • Le soja

Le soja contient des phytœstrogènes (appelés isoflavones) qui interfèrent avec la captation de l’iode par la glande thyroïde, ainsi qu’avec l’absorption du traitement si vous en prenez un.

  • Les goitrogènes

Les goitrogènes sont des facteurs antinutritionnels (au même titre que les phytates, les tanins, les lectines, etc.) qui empêchent eux aussi la captation de l’iode par la glande thyroïde. Ces aliments sont les légumes de la famille des choux (chou-fleur, brocoli, chou romanesco, choux de Bruxelles, etc.), le millet, la cacahuète, certains légumes racines (patate douce, navet, radis, rutabaga, etc.) ainsi que l’ail, l’oignon et l’échalote.

Ceci dit, ces légumes apportent des nutriments bénéfiques à la santé et les éviter totalement n’est pas plus souhaitable que les consommer en excès. Il convient de continuer à en consommer… raisonnablement ! Par ailleurs, la cuisson désactive les substances goitrogènes. Préférez les longues cuissons à l’eau plutôt que les cuissons au wok, par exemple.

  • Le gluten et le lactose

Dans le blé moderne qu’on retrouve de nos jours, le gluten est fortement inflammatoire. La diminution voire l’éviction du gluten a fait ses preuves dans le cas de pathologies auto-immunes. Pour la thyroïde, cette recommandation concerne les personnes atteintes d’Hashimoto. Favorisez plutôt les céréales sans gluten : riz, maïs, quinoa, sarrasin, châtaigne, souchet…

Concernant le lactose, il peut provoquer des troubles intestinaux qui, à leur tour, peuvent aggraver une hypothyroïdie existante. Il est préférable de rester sur des produits laitiers à très faible teneur en lactose (beurre, fromages à pâte dure…) et de vous diriger vers du lait et des yaourts de brebis ou de chèvre, ou encore des alternatives végétales à base de riz, de coco ou d’avoine (évitez le soja).

Micronutriments essentiels à l’activité thyroïdienne

Pour fonctionner à son plein potentiel, la glande thyroïde a besoin de cofacteurs que vous devez apporter par l’alimentation. Voici les plus importants et leurs rôles :

  • Tyrosine et iode : indispensables à la synthèse de T4 et T3

Les hormones thyroïdiennes sont constituées de tyrosine et d’iode, ce qui en fait des éléments indispensables à l’activité thyroïdienne. La tyrosine est un acide aminé essentiel à la synthèse des hormones thyroïdiennes. On le retrouve dans les protéines, qu’elles soient animales ou végétales.

L’iode est certainement le nutriment indispensable au fonctionnement de la glande thyroïde puisque la production des hormones T3 et T4 se fait grâce à la captation de l’iode par la glande. Notre besoin en iode est de 150 µg par jour.

Tous les détails concernant leurs rôles, nos besoins journaliers et les différentes sources alimentaires se trouvent dans le Guide de l’Hypothyroïdie.

Les vitamines A et D favorisent la synthèse des hormones thyroïdiennes et la pénétration de la T3 active dans les cellules.

Sources de vitamine A : jaune d’œuf, beurre, produits laitiers de bonne qualité, viandes.

On retrouve de la provitamine A (aussi appelée bêta-carotène) dans certains légumes et fruits (carotte, patate douce, courges d’hiver, épinards, kiwi, persil, abricot, mangue…) que le corps peut convertir en vitamine A. Cette conversion se fait moins bien en cas de troubles digestifs chroniques (ex. côlon irritable, dysbiose).

Sources de vitamine D : la meilleure source reste indéniablement le soleil ! Tout dépend du degré d’ensoleillement dans votre région, je vous conseille de vous supplémenter d’octobre à mars.

 Les plantes médicinales & compléments alimentaires

C’est sans doute la plante médicinale de première intention lorsqu’il s’agit de stimuler la glande thyroïde. Des études menées sur la racine d’ashwagandha (Withania somnifera) ont montré qu’elle pouvait augmenter la conversion de l’hormone T4 en T3. En parallèle, cette plante adaptogène indienne contribue à réduire le niveau de cortisol (l’hormone du stress). L’ashwagandha est donc tout à fait indiquée aux patients souffrant d’hypothyroïdie.

Aussi appelé brahmi ou hysope d’eau, le bacopa (Bacopa monnieri) agit directement au niveau de la thyroïde en augmentant la synthèse de T4, sans toutefois modifier la conversion de T4 en T3 selon les études.

Cette plante adaptogène (Schisandra chinensis), antioxydante et anti-stress, exerce une action stimulante et protectrice du foie. Elle aurait également des effets régulateurs sur le système endocrinien.

Cette algue naturellement riche en chlorophylle oxygène et détoxifie le corps en douceur avec une action ciblée sur le foie. Elle accélère le transit intestinal, ce qui est idéal chez les patients atteints d’hypothyroïdie chez qui le transit est très souvent ralenti.

L’hypothyroïdie entraînant couramment une dysbiose intestinale, il sera opportun de réensemencer votre microbiote par des cures de probiotiques pour retrouver une bonne digestion et un transit régulier, en parallèle de la prise en charge de la cause.

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Hygiène de vie & environnement

Gestion du stress

Je souhaitais commencer par ce point car c’est sans doute le plus important ! Tout le reste en découle. Le stress élève votre taux de cortisol, une hormone qui lutte contre l’inflammation, mais qui est aussi responsable du stockage des graisses (surtout au niveau du ventre) et d’une réduction de l’activité métabolique. Le cortisol est nécessaire pour faire pénétrer la T3 dans les cellules… mais trop de cortisol aura l’effet inverse !

Chaque fois que vous vivez un stress (physiologique ou émotionnel), vos glandes surrénales sécrètent du cortisol. À terme, à force de produire massivement du cortisol, vos glandes surrénales s’épuisent et n’arrivent plus à produire suffisamment de cortisol. Vous vous retrouvez en état de fatigue chronique, de faible immunitaire, propice à toutes sortes d’infections bactériennes et/ou fongiques, avec possiblement une dysbiose et des problèmes de peau. Une carence ou un excès de cortisol sont tous deux responsables d’une inhibition de l’activité thyroïdienne. Si vous êtes en état de fatigue chronique, il est donc impératif de régénérer vos glandes surrénales afin que votre thyroïde fonctionne. Chercher à booster sa thyroïde sans réparer les surrénales pourrait empirer la situation.

Le yoga a été un élément déclencheur dans ma vie. Mes journées sont totalement différentes lorsque je pratique le matin ou pas. Il vous suffit de 30 minutes pour ressentir des bienfaits, vous n’avez pas besoin d’y passer des heures… mais cela peut faire une grande différence. Quoi qu’il en soit, trouvez une activité qui vous aide à vous évader et gardez cet état d’esprit dans votre quotidien.

Une activité physique douce

Oubliez les heures de cardio à jeun qui stressent énormément votre corps. Préférez des entraînements courts de type HIIT (High Intensity Interval Training) ou encore des sessions de pilates ou de renforcement au poids de corps. Encore une fois, je pratique le yoga (doux et intense) quasi quotidiennement et il m’a été d’une aide incomparable pour réduire mon stress.

Un sommeil réparateur

Un manque de sommeil nuit clairement à l’activité thyroïdienne. Une nuit d’environ 8 heures est recommandée pour permettre au corps de récupérer. Il est important de respecter son rythme circadien. Votre équilibre hormonal en dépend…

Stop à la restriction alimentaire !

Surtout, ne vous privez pas de manger ! C’est une erreur commune chez les patients en hypothyroïdie : manger moins pour essayer de perdre du poids. Cependant, votre métabolisme s’adapte. Il est déjà probablement plus lent en raison de l’hypothyroïdie donc ne le ralentissez pas davantage ! Ne mangez pas moins, mais mieux en suivant les conseils donnés dans ce guide. Misez sur des aliments frais, entiers et non raffinés. La nature a tout créé pour que nous atteignons la pleine santé ! Évitez le jeûne intermittent (exécuté de temps en temps, le jeûne peut aider à régénérer le foie et améliorer la sensibilité à la T3, mais trop souvent, il fait chuter la T3 et augmente la RT3).

Limitez votre exposition aux perturbateurs endocriniens

  • Bisphénol A
  • Phtalates
  • Fluor
  • Aluminium
  • Téflon
  • Micro-ondes

J’espère vous avoir transmis de l’espoir à travers cet article, car il est fondamentalement possible de vivre normalement avec une hypothyroïdie. J’en suis la preuve ; j’ai une hypothyroïdie depuis mes 14 ans. N’hésitez pas à me laisser un commentaire pour me dire. sicet article vous a aidé(e). À bientôt ! Claire

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Claire Poncet

Diététicienne-nutritionniste, professeure de yoga et créatrice de contenus digitaux, je vous accompagne vers une relation plus saine et sereine avec votre corps.